La question de “qu’est-ce qu’une étude d’éclairage” nous est souvent posé.
Dans cette question, on retrouve deux catégories de personnes.
Ceux qui ne savent pas du tout ce que c’est. Il y a juste le mot éclairage qui les oriente.
Et ensuite, vous avez ceux qui connaissent et ceux qui en ont vu mais qui veulent en savoir plus.
On va vous répondre pour que tout le monde puisse comprendre facilement.
La base de l’étude d’éclairage
Une étude, c’est simuler l’éclairage artificiel d’une pièce, d’un bâtiment ou d’une rue.
L’étude se fait dans la majorité des cas dans une pièce sans lumière naturelle.
Par exemple, un atelier d’usinage pour lequel une étude d’éclairage est faite et qui comprend des puits de lumière naturelle.
Le résultat ne prend pas en compte cet apport lumière.
Le résultat est donné dans l’hypothèse qu’ils n’existent pas.
C’est une des raisons pour lesquelles, faire un relevé de mesure pour de la lumière doit se faire dans le noir, sinon vos données sont fausses.
Avec quoi faisons-nous une étude d’éclairage ?
Vous n’aurez pas 50 logiciels et c’est plutôt une bonne chose.
Un gros avantage, les logiciels d’étude d’éclairage sont gratuit et créer par des professionnels.
Le financement se fait par l’intégration automatique ou pas des marques de luminaires. C’est un peu comme le placement produit sur Youtube.
Par la suite, rien n’empêche d’y intégrer ce que nous voulons, mais il faut être professionnel pour savoir le faire.
Pour les logiciels, le plus connu, c’est Dialux.
https://www.dialux.com/fr-FR/dialux
Chez Dialux, vous aurez deux versions assez différentes, Dialux Evo et Dialux 4.13.
On parlera des différences dans un prochain article.
L’autre logiciel qui est assez différent c’est Relux
Les deux logiciels font le boulot à merveille quand on sait les utiliser correctement.
Que ce soit l’un ou l’autre, ils répondent à toutes les normes et sont mis à jour très régulièrement.
De quoi avons-nous besoin pour faire une étude d’éclairage ?
La question parait simple.
Mais si vous saviez le nombre de demandes où il manque un paramètre.
Pour débuter un projet, il vous faudra une étape indispensable, les dimensions de votre pièce à étudier ( Hauteur/Longueur/Largeur).
Avec cela, vous avez fait un grand pas.
Ensuite, il faudra connaitre la hauteur de pose du luminaire. Dans certains cas, vous faites ce que vous voulez, dans d’autres vous aurez des contraintes.
Par la suite, l’activité ou l’utilisation de la pièce à étudier sera extrêmement importante. Quand on fait du stockage vous n’avez pas les mêmes besoins de lumière que pour de la mécanique de précision.
L’environnement va être, lui aussi important. Dans ce contexte, il faudra savoir si la zone est poussiéreuse ou pas, connaitre la couleur des sols et des murs par exemple.
Un sol blanc, propre, ne donnera pas le même rendu de lumière qu’un sol sombre et poussiéreux. Cela peut diviser par deux le besoin de lumière !
Vous l’aurez compris si je ne vous ai pas perdu en route que cette étape de préparation est INDISPENSABLE.
Petit récapitulatif :
- Les dimensions de la pièce
- La hauteur de pose du luminaire
- L’activité de la zone à étudier
- L’environnement et la couleur des sols
La réalisation de l’étude d’éclairage
Pour réaliser l’étude d’éclairage, il faudra bien entendu avoir pris en compte les étapes précédentes.
Quand on réalise l’étude, on va souvent étudier différents scénarios en fonction des budgets du client.
On va positionner les luminaires pour répondre aux besoins.
Mais avec le même besoin, deux luminaires différents peuvent donner un résultat optimal.
C’est toute l’utilité de l’étude d’éclairage, étudier les différents scénarios possibles.
Il y a également une erreur que je croise beaucoup.
Beaucoup d’étude ne prennent pas en compte le vieillissement du produit tout comme la perte de flux lumineux des 2 premières années.
C’est le coefficient de maintenance ou facteur de maintenance.
Arrivé à ce stade, l’étude est faite et on peut passer à l’analyse de l’étude.
Les résultats de l’étude d’éclairage
L’étude finalisée, elle vous donne des résultats de lumière.
Elle vous donne différents scénarios et un visuel sur le rendu final.
Vous allez pouvoir vous projeter en 3D et là, arrive un paramètre que ne gère pas le logiciel.
Le facteur émotionnel, est ce que votre client va se projeter ou pas, va-t-il aimer ou pas du tout ?
On est au limite de l’étude informatique, on passe sur l’aspect humain d’une étude d’éclairage.
C’est cette partie qui peut vous faire, refaire et refaire une étude, mais sans cet aspect, une étude n’est pas complète.
Seul votre client va savoir s’il faut appuyer l’éclairage sur une zone particulière ou pas, s’il préfère un éclairage fort ou plus uniforme.
Conclusion
Une étude d’éclairage est un outil, c’est une partie de l’étape pour changer son éclairage, mais ce n’est pas une conclusion.
L’aspect humain, l’écoute de votre client serons indispensable pour répondre aux attentes.