Les normes d’éclairage en place pour l’extérieur.
Les changements qui se sont opérés depuis 2018 et appliqué depuis le mois de janvier 2020 changent considérablement notre perception de l’éclairage dans notre quotidien.
Pour rappel, cet arrêté impose de prendre en compte les nuisances lumineuses. Cela implique
1er Point – L’orientation de la lumière
Il est depuis 2020 interdit d’envoyer de la lumière vers le ciel. Ce point important à donc obligé les fabricants d’éclairage à faire évoluer les luminaires et les documentations techniques. Cette valeur est appelée ULR.
L’ULR pour l’éclairage public ne doit pas dépasser 4 % si le luminaire est incliné et 1 % si celui-ci est posé à l’horizontale. Pour résumer ce point en éclairage public, le flux lumineux ne doit pas dépasser la ligne horizontale du luminaire LED.
Pour l’éclairage plus traditionnel, devanture de magasin par exemple, cela reste autorisé sur de petite puissance d’éclairage.
A contrario, pour un éclairage de mise en valeur d’un bâtiment comme une église, l’éclairage doit être au plus prêt de la zone éclairée. Dans ce cas, on utilise des technologies beaucoup moins énergivores et au plus prêt de la zone, comme des rubans LED ou des barres de LED.
Un dernier domaine est arrivé depuis peu avec une interdiction formelle, c’est l’éclairage en direct vers de l’eau.
2e Point – La température de couleur de la lumière
La température de couleur de la lumière est exprimé en Kelvin (K).
Plus la valeur est faible, plus la couleur est chaude et orangée pour les yeux.
La valeur à ne pas dépasser en éclairage extérieur est le 3000°K.
Pour beaucoup et depuis pas mal de temps, le passage à la LED s’est apparenté à un éclairage blanc.
Or, pour la biodiversité cela simule la lumière du jour, ce qui perturbe beaucoup de chose.
À titre d’exemple, les relevés nous démontre que les insectes pollinisateurs ont réduit de plus de 60 % leurs visites nocturnes dans les zones trop fortes en éclairage.
Aujourd’hui dès que cela touche ou que cela est visible par du public, on doit passer en 3000°K comme valeur max.
Les températures supérieures ne sont autorisés que dans l’espace privée et dans le cas où cela ne gêne personne à l’extérieur de la zone où est situé l’éclairage.
3ᵉ Point – La gestion des temps d’allumages
Cela peut paraître logique pour beaucoup d’entre nous, mais gérer les temps d’allumages d’un éclairage n’est pas systématique encore aujourd’hui.
Les luminaires qui sont dédiés à l’éclairage extérieur dit non public doivent aujourd’hui, soit être “Intelligent”, soit être associé à système de gestion “intelligent”.
Typiquement, l’éclairage d’un parking ou d’une station de lavage doit être éteint à 1 h maximum.
Pour l’éclairage public nouvellement crée ou une zone recevant du public toute neuve le système intelligent ou de gestion intelligente était à l’origine du décret obligatoire, mais a été supprimé depuis peu par le ministère.
4e Point – Les différentes zones d’installations
Catégorie A éclairage extérieur destiné à favoriser la sécurité des déplacements, la sécurité des personnes, la sécurité des biens et le confort des usagers.
Catégorie B éclairage de mise en lumière du patrimoine, c’est-à-dire les biens qui présentent un intérêt historique, artistique, archéologique, esthétique, scientifique ou technique. L’éclairage dit « de style » peut donc, selon l’usage, correspondre à cette catégorie (lancer une recherche Google pour avoir un aperçu des luminaires concernés). Dans cette catégorie figure aussi l’éclairage des parcs et jardins accessibles au public ou appartenant à des entreprises, des bailleurs sociaux ou des copropriétés.
Catégorie C éclairage des équipements sportifs de plein air ou découvrables. L’éclairage sportif à l’intérieur (gymnases par exemple) n’est pas concerné par cette catégorie, en revanche il est concerné par la suivante.
Catégorie D éclairage des bâtiments non résidentiels.
Catégorie E éclairage des parcs de stationnements non couverts ou semi-couverts. Le stationnement couvert ou souterrain n’est donc pas concerné
Catégorie F éclairage événementiel extérieur. Cet éclairage est uniquement temporaire et utilisé à l’occasion d’une manifestation artistique, culturelle, commerciale, sportive ou de loisirs.
Catégorie G éclairage des chantiers en extérieur
Quels choix s’offrent à vous pour votre application ?
Voirie publique et privée visible par du public —> 3000°K
Mise en lumière du patrimoine –> 3000°K
Équipements sportifs non réglementés par une fédération —> 3000°K
Équipements sportifs soumis à un cahier des charges fédéral —> Sur projet
Parkings non couverts —> 3000°K
Événementiel –> Vu que c’est temporaire il faut voir avec la ville qui reçoit la manifestation
Chantier Extérieur –> On est souvent sur des températures élevées comme le 5000°K mais cela doit être éteint quand les travaux sont à l’arrêt
Espace vert en agglomération ( Parc, base de loisirs ) —> 2700°K
Espace vert HORS Agglomération –> 2400°K
Réserves naturelles ( parkings de bois ou de forets ) —> 2400°K
Conclusion
Si vous devez faire de nouvelles implantations d’éclairage en extérieur, pensez à basculer en 3000°K. L’éclairage n’est pas moins performant, il faut juste du temps à nos yeux pour se réadapter à une lumière plus chaude.
Des ressources utiles :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037864346/
2 réponses
Lorsque vous mettez de la led à la place du soduim et la distance est moins de 40m ,est-il possible de changer la puissance des lumieres de chaque mat
Bonjour, chaque dispositif est à définir suivant votre besoin.
Si vous souhaitez changer la puissance d’un dispositif LED en cours de fonctionnement, vous pouvez le prévoir dimmable au moment de la bascule entre Sodium et LED.
Si vous êtes sûr du remplacement simplement de la source, c’est à voir avec le professionnel qui va vous guider pour choisir la bonne puissance.
Si vous souhaitez qu’on vous conseille, nous sommes à votre disposition via notre adresse mail contact@helliotech.com ou par téléphone.
L’équipe Helliotech